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Si vie et mort joignent leurs doigts pour t'étrangler... [FLASH-BACK]
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Dana Yelmaz
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Dana Yelmaz
Lun 21 Aoû - 6:27
Je n'avais que 22ans quand j'eus l'occasion de rencontrer, pour la première fois, le Shodaime Kazekage. Il m'avait été présenté par un de mes favoris, je n'en attendais pas moins un certain profit ainsi que des cartes supplémentaires à mon jeu déjà bien aiguisé. Nous avions été invités, l'un et l'autre à prendre le thé par une amie que nous avions en commun, Sissy Mikami, part l'intermédiaire de ce même favoris. Le Kazekage, soit Kei Maehara, était depuis longtemps un homme officiellement célibataire - tout comme moi d'ailleurs. Ma mission ce jour : sourire et être de bonne compagnie. Je vous l'ai dit, mes contrats sont très variés, et certains sont parfois ambigus. Ce qui m'avait poussé à accepter n'était pas la bourse conséquente, seulement de la curiosité. Par ailleurs, il n'était pas de bon ton d'avoir ce genre de fréquentation si vous voulez conserver une popularité plaisante. Les méfaits du Kazekage s'accumulaient de jour en jour. Je ne m'en inquiétais pas, j'étais assez appréciée pour me faire passer pour la victime en temps voulu. L'ordre du jour : légèreté et fraîcheur. Nous étions donc en tenue d'été, robe ou jupe à longueur convenable pour ces dames et pantalon de lin fin pour ces messieurs. Sissy était une amie d'une amie, soit plus une connaissance qu'une amie. Ce n'était que par convenance que nous étions attablés dans ce jardin de mode étrangère et qui montrait aussi une certaine aisance financière quand à sa propriétaire. Je fus tout de même une invitée appréciée, racontant des anecdotes subtiles et ne donnant jamais mon avis sur la politique. L'hôtesse ne fut que plus ravie de mes entreprises sur les sujets de conversations sans jamais voler la vedette à quiconque.

Suite à cette fameuse journée ensoleillée débuta mon histoire avec Kei. Je fus souvent approchée par Yoe Tsuchikima, le fidèle ami du Kazekage. Il passait me voir après mes entraînements et nous allions dîner ou nous promener. Petit à petit, nous apprenions à nous connaître – moi plus que lui. Il se contentait de m'aimer et de me faire des cadeaux sans même en recevoir. Vous vous dîtes sans doute, Cho, tu es sérieuse ? Toi, tu sais aimer ? Et je ris en y pensant. Nos caresses, nos sourires échangés... Il me regardait comme le poète couvre la rose de ses prunelles, et je cueillais les larmes de ses yeux brillants comme la rose se rafraîchit de la rosée. Il m'aimait comme toutes les jeunes filles le rêvaient ; seulement par son regard. J'avais même l'approbation de mes parents pour le fréquenter. Il était médecin après tout. Tout dégringola quand le Kazekage demanda à me recevoir avec Yoe. C'était agaçant, car je n'étais pas amoureuse de ce dernier et les choses se compliquaient. Je désirais seulement satisfaire ma vanité et par la même occasion vexer Kei Maehara en lui préférant son ami. Il s'était permis de me faire des avances et de me commander de la même façon qu'on agit pour les prostituées disponibles à la carte. Décemment, je ne pouvais refuser la dernière requête du dirigeant de Suna, puis j'avais besoin de repos plutôt que de faire la fête. Les deux hommes me reçurent dans un hôtel privé face au plus joli quartier du coin. Il fallait être élégant pour prétendre se promener dans les environs, une règle à laquelle je ne dérogeai pas avec ma tunique noire cintrée et un collier de perles. Deux étages plus haut, je toquai à la chambre 8 et on m'ouvrit. Ils étaient si négligés, m'enfin ce n'est pas comme si on nous voyait. Juste que j'étais un peu froissée de m'être apprêtée pour si peu.

Au moment où j'entrai, je sentis la vague impression que je ne serais pas à l'aise. Les murs vert émeraude tapissés d'une époque lointaine étaient décorés de lourdes tentures bordeaux, comme les fenêtres et le lit que j'aperçus dans la pièce d'à côté. Les boiseries épaisses et sculptées des meubles ne faisaient qu'alourdir ce sentiment que j'avais, les fauteuils moelleux en rajoutaient davantage. Yoe m'avait ouvert, il fuyait mon regard. Sa chemise dépareillée et sa barbe naissante me surprirent un peu. Je croisais le regard avec Kei Maehara. Je sus que rien n'irait entre lui et moi. Jamais. Une relation tordue, à se méfier mutuellement l'un de l'autre. Debout, il se servait un whisky, le cigare à la bouche. Je remarquai qu'il avait grossi, une belle prise de muscles. J'étais déjà prête à partir, ne m'asseyant que sur l'accoudoir d'un sofa. Je sentais les coups foireux, et là y'en avait un qui se préparait. Il fit semblant de prendre de mes nouvelles, je regardais Yoe ; il était toujours aussi nerveux et regardait par la fenêtre pendant que je discutais avec Kei. Par ailleurs, ce dernier était très détendu, limite présomptueux. Il me servit un verre que je n'avais pas osé refuser.

« Dites-moi, Miss Ohtori, ça a l'air de super bien marcher avec Yoe.
- Comment dire le contraire, c'est un homme charmant ! »

Et je le pensais. Il était assez généreux et avait le cœur sur la main. Il aimait la vie, avait pour valeur la famille et la guerre l'avait fatalement sensibilisé.

« C'est pour ça que vous l'avez choisi, n'est-ce pas ? demanda Kei.
- Je vous demande pardon ?
- Vous l'avez choisi car c'est un homme charmant. Vous ne vous souvenez pas ? L'offre que vous avez refusée ce bel après midi, chez Miss Mikami.
- Je maintiens mon choix, répliquai-je dans un sourire. Je vous trouve énigmatique, Maehara-sama. Avec tout le respect que je vous dois, je me retire. »

A peine eus-je tourner le dos qu'il me plaqua contre le mur. Son fidèle bras droit intervint immédiatement, lui criant de me lâcher sur le champs.

« Ta gueule Yoe, je cause affaire avec ta copine. »

Il me maintenait par une clé de bras. Un conseil : partir avec classe, c'est pas utile. Partez en courant si vous avez un doute ! Je me sentais humiliée et énervée. Ainsi tenue, il m'amena à la fenêtre.

« Tu avais dit que tu ne lui ferais pas de mal, laisse-la partir Kei ! s'écria Yoe pendant que le Kazekage me força à regarder la rue en appuyant mon front contre la vitre.
Je lui fais rien de mal. D'ailleurs, tu es sûre de connaître ta petite chérie ? Tu sais ce qu'on dit sur elle ? sur ces mots, il sortit une dague de sa poche et commença à tailler mes vêtements et ma peau au travers en partant de mon épaule. Tu sais même pas avec qui tu sors. La moitié du pays... non, du continent, lui est passée dessus. C'est une sorcière qui pactise avec les démons. »

Je sentais la lame fendre ma chaire profondément sans broncher. Le sang s'imprégnait dans ma tunique noire et dégoulinait sur mon corps, suintant sur le sol. Dans la rue, je vis une silhouette qui m'étais familière se faire aborder par un homme d'une imposante stature.

« J'aimerais savoir Miss Ohtori si vous n'allez pas changer d'avis. Yoe vous plaît toujours autant ?
- Je ne comprends pas où vous voulez en venir, soufflai-je calmement. »

Je comprenais. Il comprenait. Cette adorable personne que l'on voyait en bas n'était autre que mon amie la plus proche. Kei grinça dans mon oreille :

« Un seul signal et ton amie disparaît. »

De la main qui tenait son arme il m'attrapa sous la gorge et me fit tourner face à lui, souriant d'un air reposé. Sa poigne se serra, ma mâchoire aussi. Yoe l'écarta violemment et commença à me soigner. Il était bouleversé, pas plus que moi qui ne saisissait pas leurs liens d'amitié. Ainsi, le Kazekage tenait même ses amis les plus proches en laisse ? Il n'avait donc pitié de personne, encore moins d'amour pour qui que ce soit... Perdue dans mes pensées, la réalité me rattrapa. Je ne devais pas trop bouger à cause du sang perdu, toutefois j'avais été guérie à la perfection. Les techniques de soin avaient duré une bonne vingtaine de minutes voir plus, mon corps mettrais plus de temps à récupérer. Mon amant me couvait de tendresse, de baisers sur le front et d'étreintes. Kei coupa cet instant d'affection.

« Ta fiancée a des choses à te dire. »

Je plantais mon regard dans le siens, le défiant presque, avant de revenir à Yoe.

« Il a raison, tu ne me connais pas. Je suis une mercenaire et j'ai du faire plusieurs missions plus ou moins douteuses, expliquai-je avec tristesse. Je regrette...
- Elle n'a jamais voulu de toi, trancha Kei.
- Je regrette, soupirai-je. »

Quittant les bras de l'homme qui m'aimait, je lui expliquais que c'était finit, et que mon attirance allait pour le Kazekage. Evidemment, Yoe n'y crut pas une seconde. Il s'énerva et voulut me provoquer dans un combat. Kei Maehara avait bien des façons d'obtenir ce qu'il voulait, dont celle-ci. Je dus tuer son ami. Officiellement, car il attenta à la vie du Kazekage. Officieusement, car il faillit le tuer de rage. Dans les deux cas, mon salaire est le même, et dans ce genre d'histoires mon nom n'était pas cité.

Par la suite, ce qui devint embêtant, c'est que Kei était devenu très intrusif. Je ne pouvais plus ni marcher, ni boire, ni vivre tranquillement. Pour des raisons qui m'étaient mystérieuses à l'époque, il tenait à me savoir chez moi à attendre ses ordres. J'avais pris un petit appartement dans un quartier plutôt moyen à ce moment-là, en plus de la résidence familiale. J'ignorai pourquoi il voulait absolument me fliquer de cette façon. Je vous l'ai dit, il n'est jamais question d'amour entre lui et moi. Paradoxalement, il m'interdisait toutes relations amoureuses, jusqu'à éloigner d'éventuels prétendants. Je devais fuguer de chez moi pour vivre en paix, le comble de l'absurde ! Comme ce n'était pas de l'amour, je supposais qu'il mettait un point d'honneur à me faire chier, sinon quoi d'autre ? C'était littéralement maladif chez lui. Il savait que je ne le tuerai pas comme ça, j'avais trop peur qu'il fasse du mal à Kanae, alors il en profitait. Comme cette fois où il m'avait forcé à venir en vacances avec lui, soit-disant pour sa protection. Croyez le ou non, il avait cherché à me battre car j'avais effectué des missions sans le prévenir et j'étais en relation avec des gens qu'il n'approuvait pas. Forcément, je ne me laissais pas faire et il arrivait que nous nous battions dangereusement. Il avait besoin de moi, grâce à cela il n'exécutait pas forcément ses menaces. Il me donnait des besognes compliquées, de plus j'étais un élément important à ses yeux. Son petit personnel commençait à croire que nous étions un couple tordu. En fait j'étais d'abord son souffre douleur. Ironie, puisque j'étais immunisée. A mes yeux, cet homme était un psychopathe qui voulait tout contrôler de A à Z. Je crois des fois que je suis folle, par contre dans son cas je n'ai pas de doute ; cet homme était fou à lier.

J'ai des frissons quand je repense à certains moments passés avec lui, je vous jure. Il voulait voir ce que ça faisait de ne rien sentir, jusqu'à quel point je pouvais aller. Ce connard me cassa les doigts avec un marteau, et ça le faisait rire. Il voulut essayer avec mon bras, mais bon faut pas pousser trop loin. Je lui fit mal en retour avec mes membres valides. Si il mourrait, Kanae mourrait. Si je le blessais, il pouvait se plaindre et donc elle pouvait mourir. Je n'arrêtais pas de me le répéter pour tenir. Heureusement, il fut vite préoccupé par ses recherches sur les bijuûs, ce qui eut pour conséquence de me laisser plus de temps libre. Je me souviens aussi des fois où c'était moi qui lui faisais du mal. Il était fou, mais moi, pourquoi j'en rajoutais ? Je voulais le rendre dingue. Au fur et à mesure de notre « relation », je me rendais compte qu'il agissait par pure vengeance à mon égard. Si lui ne m'avait pas eu, alors personne d'autre ne le pourrait. Même à moi il m'intedisait le bonheur. Et il aimait montrer aux autres ses jouets préférés, plus encore de refuser de les prêter. Je m'en rendis compte une après-midi où il reçu un ami à lui. Me présentant à ce dernier comme étant son élève, je m'étais sentie obligée de faire quelques compliments à son ami qui ne tarda pas à répondre à mes avances. Il avait adoré le mettre en garde sur ce que son invité ne pouvait pas toucher, moi y compris. Il y avait du plaisir dans sa façon de menacer. Posséder ce que les autres ne peuvent avoir... une thérapie complète ne suffirait pas à Kei pour le raisonner.

Je suis lasse de sa folie. Il agit d'une façon aussi dangereuse avec ses autres collaborateurs, peut être pire. Que lui fallait-il pour canaliser ses pulsions ? Je me souviens que Sissy avait eu de grands espoirs sur moi. Elle me confia trop tard qu'elle m'avait presque vendue à lui, me présentant comme la personne idéale pour le soutenir et être à ses côtés. Si il avait seulement suffit qu'il soit aimé, toute cette haine aurait-elle été évitée ?
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