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Les prémices du Monde
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La Conteuse
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05/05/2019

La Conteuse
Sam 6 Juin - 0:20
Loin de tout, loin du temps, dans les méandres de la créations, là où les esprits célestes bercent les dieux de chaque  monde, il est un lieu si merveilleux qu'aucune langue ne saurait le décrire. Que ce soit les fleurs aux couleurs impossibles, les êtres à la beauté si parfaite ou aux allures les plus étranges à nos goûts, ou encore les chants qui rythment continuellement le temps, tout est si fantastique que l'imagination fait défaut aux simples mortels et même à de nombreuses divinités. C'est de cet endroit que viennent Mirzam ainsi que les jumeaux Pulcherrima et Sirius, frères et sœurs nés du même ventre.

Pareillement à leurs divins parents, ils avaient un attrait particulier pour la création et le désir de créer un Eden parfait. D'abord, ils s'aimaient plus que tout malgré leur rivalité. Là où Mirzam savait insuffler la vie, Pulcherrima pouvait donner corps. Quand à Sirius, il avait le grand pouvoir de donner à la fois et l'esprit, et l'âme, à ce qui pouvait vivre. Trop jeunes comparés aux dieux déjà présents, ils n'avaient pas de patience et chacun tentait dans son coin de faire son propre monde idyllique. Evidemment, leurs échecs furent lamentables. Ils pensèrent juste en voulant conjuguer leurs efforts ensembles, ce qui ne put être concluants à cause de leurs désaccords ; leurs créations furent imparfaites.

Mirzam s'écarta du trio pour visiter la terre et observer les hommes à travers les âges, il visita aussi des planètes inhabitées et essaya encore, seul, de faire une terre à aimer et qui l'aimerait en retour. En son absence, il fut trahi par sa propre fratrie, qui lui vola le don de l'âme et de l'esprit qu'on appelle encore le fruit défendu, ou la pomme d'Eden. Ce coup dans le dos le blessa grandement, il s'exila longtemps pour se remettre de sa tristesse, tandis que Sirius et Pulcherrima s'appliquèrent cette fois à achever un monde parfait qu'ils appelèrent Amaranthe.

Ils parvinrent à moduler une  immense entourée d'un océan sans fin. Cette nouvelle contrée est pour ainsi dire agréable à vivre, avec une faune et une flore riche. Ils y installèrent des peuples travailleurs pour en faire une cité gouvernée par trois dirigeants, basée sur un modèle communiste. Leurs sujets dévoués ont tous une tâche précise à effectuer avec pour salaire la protection divine et une nourriture saine, leur temps libre s'aménageant à leur guise en dehors des prières obligatoires. Le baromètre du bonheur au beau fixe, le frère et la sœur étaient satisfaits et paradaient régulièrement dans leur monde pendant plusieurs siècles, jusqu'à ce que...

Sirius revint de sa retraite. Il fut accueilli chaleureusement par son frère et sa sœur à qui il avait beaucoup manqué. Déguisé d'un sourire, le dieu solitaire accorda son pardon et s'installa aussi sur l'île car, après tout, c'est aussi la sienne. Il mit du temps à convaincre Pulcherrima de s'éloigner pour visiter d'autres univers bien qu'il y parvint, sachant pertinemment que si l'un des dieux s'en allaient, leurs pouvoirs décroissaient fortement. Il sut en profiter pour empoisonner son cadet qui, depuis, est prisonnier d'un comas maudit. De ses rêves s'échappent monstres et créatures, mais aussi des temples étranges et des gens sortis de nulle part de toutes les époques et de tout les mondes. Le retour de sa jumelle n'a pu rien changer si ce n'est qu'elle vit retranchée avec Sirius dans la demeure divine, laissant les gouverneurs et les oracles dans un silence assourdissant.

Les anciens dieux maintiennent pour l'instant le trio sous leurs mains, les considérant comme trop jeunes et instables pour qu'ils puissent posséder leur propre monde sans subir de dommage, car ce que ces jeunes créateurs ignorent c'est que leurs pouvoirs sont sans cesse utilisés afin de maintenir l'équilibre de leurs œuvres. Ainsi, Amarante évolue, et jamais, de mémoire divine, on ne vit une création si singulière.

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